Interview suite
L'élimination des deux premières nations du monde rejoint ce que j'expliquais au début. Cela monte qu'il est impossible de se préparer à la pression. C'est l'instant qui compte. Je vais encore me répéter, mais je dis bravo à notre capitaine pour ce qu'il a fait quand tout n'allait pas si bien.
Pourquoi ne pas avoir titularisé Van der Linde ?
C'était la décision la plus prudente à prendre. On ne sait jamais ce qui peut se passer si on aligne un joueur légèrement blessé. J'espère que nos deux piliers (NDLR, lui et BJ Botha) seront là la semaine prochaine.
Y a-t-il un secteur de jeu qui vous a déçu aujourd'hui ?
L'alignement en touche. Il va falloir travailler ce point. Les Fidjiens ont fait mieux que prévu.
Pensez-vous que les îles du Pacifique devraient intégrer le Super 14 pour progresser encore ?
Pour avoir affronté les trois équipes du Pacifique lors de cette Coupe du monde, je peux vous dire que sont de bons joueurs capables d'évoluer à ce niveau. Si l'IRB veut jeu global, une Coupe du monde compétitive, ces trois équipes doivent être incorporées dans une compétition qui leur permettra encore d'avancer. Ce n'est pas à moi de dire si cela doit être dans le Super 14 ou ailleurs. Ce que je peux dire, c'est que les nations du Pacifique ont le droit de jouer à ce niveau et ce rythme toutes les semaines. Regardez l'Argentine, qui a le même problème. C'est une équipe capable de gagner la Coupe du monde, qui a sa place dans n'importe quelle compétition.
Vous qui avez affronté les Samoa, les Tonga et les Fidji en un mois, pouvez-vous les hiérarchiser ?
C'est très difficile, mais disons que les Tonga sont très fortes devant, les Samoa vraiment rugueuses en défense, et les Fidji ont de superbes athlètes et porteurs de ballon. On ne sait jamais ce qu'ils vont faire. Mis tous ensemble, les avants tonguiens, le milieu samoan et les arrières fidjiens, on aurait une superbe équipe. » - Cé. Ro. (à Marseille)